Anatoli Karpov ou le sens positionnel aux échecs

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Anatoli Karpov ou le sens positionnel aux échecs © Chess & Strategy

L’Histoire des échecs

Anatoli Karpov est né en 1951 à Zlatoust, une petite ville des montagnes de l’Oural où il apprit les échecs, comme Capablanca, à l’âge de quatre ans à peine. Karpov, mince et doté de grands yeux, donne l’impression d’avoir une constitution mentale et physique faible. C’est toutefois une illusion. Ce corps fragile est habité par une détermination et un esprit de décision incroyables.


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En 1975, Karpov remporta le championnat du monde par forfait contre Bobby Fischer. Embarrassé d’avoir acquis le titre ainsi, il joua dans pratiquement tous les grands tournois de l’époque, tentant désespérément de prouver qu’il méritait sa distinction de champion. En gagnant pratiquement toutes les manifestations où il participa (et il joua beaucoup plus de tournois que n’importe quel champion antérieur ou ultérieur), Karpov s’est forgé le meilleur palmarès de toute l’histoire des échecs. Il a dit un jour : « Pour être champion, il ne suffit pas de bien jouer. Il faut aussi être solide ». Ce commentaire en dit long sur ce grand joueur.


Vidéo : Karpov vs Kasparov, deux rois aux échecs pour une seule couronne.

Kasparov vs Karpov à la télévision © Chess & Strategy

En 1985, Karpov finit par perdre le titre de champion du monde d’échecs contre Garry Kasparov, après l’avoir conservé 10 ans. Il le regagna en 1993, quand Kasparov fut déchu de son titre par la FIDE. Il était une fois de plus champion du monde, et encore une fois par forfait ! Bien que plus de la première jeunesse, il montra qu’il méritait encore ce titre en remportant le super tournoi de Linares en 1994. En marquant deux points et demi de plus que Kasparov, qui terminait en deuxième place, Karpov fit une fois de plus la preuve de son incroyable connaissance du jeu et de son exceptionnelle vigueur mentale.

Karpov, qui possède un sens positionnel unique aux échecs

Le Russe de Zlatoust semble toujours disposer de pièces bien défendues et exploite l’avantage spatial mieux que quiconque dans l’histoire des échecs. Voyons une de ses plus brillantes parties face à Boris Spassky, lors de la 11e partie de leur match des candidats en 1974 à Léningrad.

Comment définir la philosophie de ce grand champion d’échecs ?

Supposons qu’une partie puisse se poursuivre de deux façons : l’une est une suite tactique superbe dont les variantes ne se prêtent pas à un calcul précis, tandis que l’autre donne une pression positionnelle claire et mène à une finale où les chances de victoire sont microscopiques… Je choisis la deuxième voie sans même y penser. Si mon adversaire insiste pour le jeu aigu, je n’ai rien contre, mais dans ces cas je suis mon satisfais, même si je gagne que si la partie eut été menée suivant les canons stratégiques, avec leur logique implacable.

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