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Dans un entretien accordé au Monde, le jeune champion du monde d’échecs norvégien Magnus Carlsen, 23 ans, revient sur sa conquête du titre suprême en novembre 2013 face à l’Indien Viswanathan Anand et évoque sa vision du jeu.
Nouvel article dans M Sport daté du 6 Avril 2014, une déclaration du Norvégien Magnus Carlsen décortiquée par Pierre Barthélémy, journaliste fin connaisseur du monde des 64 cases. Magnus Carlsen : «Kasparov m’a donné des informations sur la psychologie des joueurs».
Call me Maybe – C. Jepsen
On vous avait connu grand espoir des échecs en 2008, on vous retrouve champion du monde. Que s’est-il passé dans l’intervalle ?
2008 a été l’année de ma percée. J’ai remporté le grand tournoi de Wijk-aan-Zee aux Pays-Bas et obtenu d’autres bons résultats mais, par la suite, mes performances se sont un peu tassées. A la fin de cette année-là, je suis entré en contact avec Garry Kasparov par l’intermédiaire de Frederic Friedel, le patron de ChessBase [société allemande spécialisée dans les logiciels d’échecs]. Cela faisait longtemps qu’il conseillait à Garry de m’entraîner mais celui-ci n’était pas convaincu par cette idée. Il a cependant fini par être d’accord. Nous avons eu notre première session d’entraînement en février 2009 et d’autres ont suivi tout au long de l’année, dont une de deux semaines pendant l’été. En plus de cela, nous communiquions pendant et entre les tournois.
Le but n’était pas de devenir champion du monde ?
Je vais vous surprendre mais remporter ce titre n’a jamais trop été un objectif et cela n’a pas été planifié de longue date. En fait, je pensais surtout à devenir numéro un mondial. Ce n’est qu’à la fin de 2012 que je me suis senti prêt à participer au tournoi des candidats qui désigne le challenger du champion du monde… la suite dans M Sport
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