Ancien mannequin, ancienne vice-présidente de Bank of America, Katherine Neville est devenue romancière à succès en 1988 avec Le Huit. Vingt ans après, Katherine Neville, 64 ans, publie au Cherche Midi Le Feu sacré, thriller sur fond de 11 septembre 2001 et d’entrée des troupes américaines dans Bagdad.
Mais de quoi il retourne ?
Le récit est construit autour d’un mystérieux jeu d’échecs offert à Charlemagne en 782 par le gouverneur musulman de Barcelone, où se croisent de nombreux personnages historiques tels Thomas Jefferson, la grande Catherine de Russie ou Napoléon Bonaparte. Secrets de famille et histoires occultes de notre civilisation, enchaînant les déplacements de pièces les plus audacieux.
Comment, chère Katherine, Bagdad s’est-il imposé au coeur de votre roman ?
Un jour, j’ai reçu un courriel d’un lecteur qui me disait qu’il s’était passionné pour les échecs après avoir lu Le Huit. Il m’invitait à déjeuner au département du Trésor américain. En fait, cet homme avait été l’assistant de Condoleezza Rice et le deuxième Américain à entrer dans Bagdad. C’est lui qui m’a appris que les échecs avaient été inventés en Mésopotamie. C’est à ce moment que j’ai décidé de mettre Bagdad au coeur de l’échiquier !
A lire ce matin dans challenges.fr, cette surprenante interview de Katherine Neuville sous la plume de Thierry Gandillot.
En savoir plus sur la chronique Echecs et Littérature