Echecs et éducation: deux chances pour réussir sa vie
Selon l’UNESCO, aujourd’hui dans le monde, un adulte sur cinq, dont deux tiers de femmes, n’est pas alphabétisé. 72 millions d’enfants ne sont pas scolarisés, et un enfant sur trois n’est jamais entré dans une salle de classe… Au travers cette intolérable réalité du monde, je tiens à rappeler d’abord notre première chance. Celle de vivre en France, et d’accéder ainsi à un système éducatif souvent injustement décrié par nos concitoyens. Personnellement, les professeurs que j’ai côtoyé durant ma scolarité m’ont apporté des valeurs essentielles. Certes tout n’est pas forcément rose mais, encore en France, début 2007, l’éducation nationale a su ouvrir ses portes au jeu d’échecs à l’initiative des dirigeants de notre fédération. Résultat, la signature d’une Convention-cadre entre le Ministère de l’éducation nationale et la Fédération française des échecs, et c’est là notre seconde chance. Et si c’était ça aussi, la double-chance dont on nous parle parfois?