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Le 7e Art pleure la disparition d’un de ses grands espoirs en la personne de l’acteur australien Heath Ledger, nommé aux Oscars en 2005 pour son rôle dans Le Secret de Brokeback Mountain d’Ang Lee. Ce grand noctambule avait pour habitude de se balader dans les allées du fameux Washington Square Park de New York au petit matin. Il parlait aux passants, regardait les joueurs d’échecs, jouait parfois avec eux… Heath Ledger, 28 ans, cherchait à faire ses débuts derrière la caméra avec l’adaptation du roman Le Jeu de la Dame (The Queen’s Gambit en version originale) de Walter Tevis. Histoire d’émancipation post-adolescente, Le Jeu de la Dame suivait le destin d’une jeune prodige des échecs nommée Beth Harmon. Heath Ledger devait également apparaître à l’écran sous les traits d’un joueur d’échecs. Une discipline qu’il affectionnait dans la vie privée.

Stanley Kubrick durant le tournage du Baiser du tueur (Photo : Stanley Kubrick Estate) La ville de Rome rend hommage au réalisateur de Orange mécanique dont la carrière fait l’objet d’une rétrospective au Palais des Expositions . De ses débuts comme photographe à 2001, Odyssée de l’espace en passant par sa passion pour les échecs… Plongée dans l’univers de l’un des maîtres du 7e art. Tout y est : des extraits de chacun de ses films, des costumes, des papiers personnels, des plannings de tournage, des photographies des tournages, des images de scènes coupées, des clichés en famille, avec sa seconde épouse ou avec ses filles, des articles de presse, pas toujours dithyrambiques d’ailleurs, et même les projets avortés, et même la batterie sur laquelle ce passionné de jazz fera son apprentissage dans les clubs rêvant de devenir, au moins durant un temps, un musicien professionnel, et même son jeu…

Cette semaine, Chess & Strategy vous proposait une question people sur le 7ème art. Il s’agissait de reconnaître “Pretty maids all in a Row” ou en français “Si tu crois fillette“. Cet excellent film, réalisé par Roger Vadim pour la Metro-Goldwyn-Mayer, est sorti sur les écrans en 1971. Rock Hudson y jouait le rôle de Michael Tiger McDrew et Barbara Leigh, celui de Jean McDrew. La bonne réponse a été donnée par 63 lecteurs cinéphiles. La palme d’Or Chess & Strategy de cette semaine revient à Thierry Girolt, le plus rapide d’entre vous. Merci à vous, chers lectrices et lecteurs, toujours plus nombreux ! Et bien sûr, continuez à faire connaître Chess & Strategy auprès de vos amis, amoureux du cinéma, de la musique et de la littérature.

Mercredi matin, Chess & Strategy vous proposait de reconnaître deux adversaires “people” d’un jour. Il fallait identifier, dans le Jardin du Luxembourg à Paris: l’homme politique de Belfort, Jean-Pierre Chevènement (avec les blancs) et le cinéaste Jean Becker, réalisateur notamment de l’été meurtrier, Elisa et les enfants du Marais, sous le regard de Christian Poncelet, le Président du Sénat Français. Plusieurs lecteurs ont confondu Jean Becker avec Michel Polac 🙂 Il faut dire à leur décharge que la ressemblance est absolument frappante. Cette semaine, la palme d’Or Chess & Strategy est décernée à Stéphane Courbi, un sympathique lecteur du blog. Toutes nos félicitations à Stéphane qui a également aperçu dans le public notre fameux n°1 français, Etienne Bacrot. Bravo également aux 103 lectrices et lecteurs qui ont tenté leur chance. Et bien sûr, continuez à faire connaître Chess & Strategy auprès de vos amis, amoureux du cinéma, de la musique…

Cette semaine, Chess & Strategy vous proposait une question people sur le 7ème art. Sur la photo ci-dessus, Lee J. Cobb et William Strauss jouent aux échecs … mais dans quel film ? Il s’agissait du film Golden Boy ou en français, L’esclave aux mains d’or, de Rouben MAMOULIAN La réponse a été brillamment donnée par 46 lecteurs cinéphiles. La palme d’Or Chess & Strategy de cette semaine revient à Michel Lavit, le plus rapide d’entre vous. Michel nous a gentiment communiqué la fiche du film -> ICI Et bien sûr, continuez à faire connaître Chess & Strategy auprès de vos amis, amoureux du cinéma, de la musique et de la littérature. Merci à vous, chers lectrices et lecteurs, toujours plus nombreux !

En clôture du 60ème Festival de Cannes, Chess & Strategy vous proposait une nouvelle question people sur le cinéma. Sur la photo ci-dessus, Orson Welles joue aux échecs … mais dans quel film ? La réponse: A safe place – un coin tranquille en français – un film de 1971 tourné par Henry Jaglom avec Orson Welles et Tuesday Weld. Le palmarès des plus rapides: Pascal Villalba (PALME D’OR), Michel Lavit (GRAND PRIX) et Alex Vasilescu (PRIX DU JURY). Bravo aux 3 lauréats et aux 26 participants.

Pour célébrer le 60ème festival de Cannes, Natalia a revu l’excellent film La Vérité d’Henri-Georges Clouzot, sorti en 1960, avec Brigitte Bardot et Sami Frey. Le personnage incarné par Brigitte Bardot est fascinant et nous renvoie à la citation de Cecil Purdy “Les échecs sont aussi mystérieux que les femmes”. A noter également que ce film a reçu l’Oscar du meilleur film étranger.

Le film Josepha de Christopher Franck, sorti en 1982 met en scène le trio Claude Brasseur, Miou-Miou et Bruno Cremer. Michel et Josepha sont sur la pente inexorable de la séparation. Actrice dans des films médiocres, Josepha part sur un tournage à Vittel. Elle y rencontre Régis et tombe sous le charme. Mais Michel réapparaît, avec le rôle de sa vie : Macbeth. Sa passion pour son métier entraînera Josepha à rester avec lui. Un bon film à revoir en DVD !

Il s’agissait du film La Diagonale du Fou. Ce titre résume bien une atmosphère ou plutôt une métaphore sur la guerre. En effet, le film reprend le schéma polémique bâti autour des rencontres Karpov-Kortchnoi de 1978 et de 1981 : le soviétique orthodoxe contre le dissident. La partie d’échecs est utilisée pour défendre les idées politiques de chaque camp, avec d’un coté le communisme et de l’autre, un réfugié politique. Le réalisateur, Richard Dembo, reprend la toile de fond lors des matchs de championnat du monde d’échecs. La fédération soviétique et le KGB exerçaient alors des pressions sur Korchnoï pour le faire perdre absolument car il représentait la honte d’une nation…la femme et le fils de Korchnoï étaient retenus en otage en URSS. Michel Piccoli fait là certainement une de ses meilleures prestations. La bande originale réalisée par Gabriel Yared – auteur également des BO de 37°2 le matin ou…

Le film “Masques” de Claude Chabrol, sorti en 1987, se construit comme une partie d’échecs durant laquelle les masques vont tomber tels des pions, poussant ainsi les différents protagonnistes à dévoiler peu à peu leur véritable nature. D’un côté, nous avons Robin Renucci dans le rôle d’un faux journaliste, qui a pour seul but de connaître la vérité sur la disparition de sa soeur. De l’autre côté, le merveilleux Philippe Noiret qui, sous les apparences d’un bourgeois bienveillant, se révèle être un sinistre animateur de télévision dont la cupidité va le pousser aux pires crimes. Dans ce film, Claude Chabrol s’attaque aussi avec toute la subtilité qui lui est propre au fort pouvoir suggestif de la télévision. C’est pourquoi, nous pouvons placer ce film parmi les meilleurs d’un cinéaste qui a su construire, tout au long de sa carrière, un ensemble fort cohérent marqué le plus souvent par des thèmes…