Les échecs sont un jeu si complet qu’ils peuvent mener à tout… même au poker. Contrairement au black jack ou aux autres jeux de casino, le poker demande aussi de la réflexion, de la stratégie… et beaucoup de sang-froid.
Les cartes reçues ne comptent pas vraiment, c’est surtout ce que le joueur en fait qui marque une vraie différence. Aux échecs, c’est pareil : les joueurs ont le même nombre de pions, de cases, les mêmes règles, et le fait d’avoir les Blancs ou les Noirs n’influe pas sur le déroulement du jeu… Pourtant, chaque partie est unique : elle porte la marque de la personnalité de celui qui manipule la Dame ou le Fou. Certains vont avoir le goût du risque, d’autres vont préférer jouer la sécurité ou encore opter pour un jeu défensif. Dans le fond, il y a autant de parties que de joueurs. Comme au poker.
Le suspense qui se distille tout au long de la partie rappelle d’ailleurs celui qui existe déjà aux échecs, et c’est ce qui passionne sans conteste tous les amateurs qui adorent regarder l’évolution du jeu. Cette similitude entre les deux jeux existe jusque dans la fièvre et dans la passion incontrôlée qui s’empare parfois des gamers : “Le Joueur d’Echecs” raconté par Stefan Zweig pourrait tout aussi bien être un joueur de poker.
Il y a d’ailleurs fort à parier qu’un bon joueur d’échecs deviendra très vite un excellent pokériste. Mais retrouvera-t-il dans un autre jeu les émotions qu’il connaît autour de son échiquier ? Après tout, comme le disait Siegbert Tarrasch : « Les échecs, comme l’amour et la musique, ont le pouvoir de rendre les hommes heureux ». Le poker a-t-il la même faculté ? A vous de juger.