Chaque mardi, notre ami le maître international canadien d’échecs Jean Hébert nous propose sa lettre d’information HPE.
Echec et Mat – Jean Schulteis
A la Une cette semaine, Abandonnez peu, mais abandonnez mieux!
Si votre adversaire est vieux et apparemment de santé fragile, n’abandonnez pas! Qui sait s’il n’est pas à la veille d’une attaque! S’il est jeune, qui dit qu’il ne souffre pas d’un malformation cardiaque congénitale qui à tout moment pourrait mettre fin à ces jours ? Un bon nombre d’amateurs semblent raisonner de cette raison. Sous prétexte de combativité, ils vont étirer indûment des parties qui auraient tout intérêt à être écourtées.
Choisir le bon moment pour abandonner demande un minimum d’expérience, mais la règle est simple: quand vous ne voyez plus de chance réaliste d’espérer un revirement, épargnez vos nerfs et ceux de votre adversaire et abandonnez! Le temps ainsi épargné pourra être bien mieux utilisé, par exemple
en analysant avec votre adversaire ou avec un moteur d’analyse.
Cadeau Bonux : Retour sur la partie Deep Blue – Kasparov (2785) ou pourquoi Kasparov n’aurait pas du abandonner ! (Man vs Machine, 2e partie, New York 1997)
de Jean Hébert dans