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Comment se préparer à jouer un tournoi d’échecs et bien se comporter pendant? Voici 10 conseils simples et efficaces qui vous permettront de briller dans une compétition mais aussi de prendre du plaisir à participer à cet événement.
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Un exemple de tournoi d’échecs. La 28e édition de l’Open international d’échecs du Touquet – une des compétitions les plus cotées du Nord – Pas-de-Calais – se dispute du 26 octobre au 1er novembre 2013, soit pendant une semaine. Le tournoi accueille aussi bien des joueurs débutants que des champions illustres du top 100 des échecs mondiaux, comme par exemple l’Ukrainien Sergey Fedorchuk, vainqueur l’année dernière.
L’organisation. L’open regroupe plus de 150 participants dans le tournoi A (le plus fort) et le tournoi B de neuf parties en tout. Aux échecs, contrairement aux autres compétitions sportives, le plus humble des débutants peut se retrouver en face d’un grand-maître international. C’est ce qui fait la spécificité de la discipline.
Parmi les habitués, Jean Gillet, qui n’a loupé aucune des éditions du tournoi et Thomas Therkildsen, organisateur du tournoi et un des plus grands joueurs de la région nord donnent dix précieux conseils sous la forme du décalogue biblique, qui permettront aux débutants de briller dans la compétition.
Les 10 commandements pour bien jouer un tournoi d’échecs
- De progresser, toujours, tu essaieras.
« Un bon joueur d’échecs doit savoir perdre, explique Jean Gillet. C’est en analysant ses erreurs qu’on progresse. Même les plus grands perdent des parties. » Ceux qui savent s’en relever sont ceux qui savent passer le pallier.
- Se concentrer, tu devras.
C’est la clef, selon Thomas Therkildsen. Le joueur d’échecs doit se mettre dans une bulle. «Jouer aux échecs réclame une mémoire formidable, poursuit Jean Gillet. Mémoriser les coups est essentiel pour élaborer une stratégie. Pour y parvenir, il faut savoir s’isoler du monde extérieur quand on joue. »
- De l’imagination, tu auras.
« L’important, c’est de ne pas avoir un jeu stéréotypé. Il faut sortir des sentiers battus pour surprendre l’adversaire, en milieu de partie quand on développe son jeu », soulignent Jean Gillet et Thomas Therkildsen.
- Sur la stratégie de l’adversaire, tu garderas l’œil.
Une des principales erreurs des débutants est de se focaliser sur sa stratégie et d’oublier que l’adversaire en a une, lui aussi. Trop se pencher sur son jeu, c’est oublier que pendant ce temps-là, l’adversaire vous tend un piège.
- Tu ne te laisseras pas impressionner.
« Dans notre club on a une fille qui sait très bien jouer mais qui n’arrive jamais à conclure, explique Jean Gillet. Si la stratégie est bonne, vous devez gagner, quel que soit votre adversaire. »
- Trop de confiance tue la partie.
Le fait de démarrer avec les blancs confère un avantage certain. « Et ça peut déconcentrer certains joueurs. Ceux qui jouent les noirs sont psychologiquement plus armés. Statistiquement parlant, à l’Open du Touquet, dans certaines éditions, ceux qui ont joué d’avantage avec les noirs ont plus gagné que ceux qui ont joué d’avantage avec les blancs », indique Jean Gillet.
- Sur le métier, ton ouvrage tu remettras.
Entre deux parties, les grands joueurs ne vont pas boire un café. Ils vont dans la salle d’analyse et refont leur partie pour voir leurs points faibles. Un exemple à suivre pour les débutants.
- S’entraîner, tu devras.
On ne s’embarque pas dans un open sans aligner des dizaines de parties auparavant. « Les échecs, c’est un sport. Il faut s’entraîner pour gagner », souligne Thomas Therkildsen.
- Les ouvertures, tu étudieras.
L’ouverture, c’est la façon de débuter la partie. Il y en a des milliers. Le joueur d’échecs débutant doit en maîtriser quelques-unes pour bien poursuivre son chemin.
- Ton adversaire, tu respecteras.
Ça vaut pour tous les sports donc pour les échecs. Donc pas de remarques désobligeantes, ni de gestes d’humeur synonymes d’incivilités. On reste sport en toutes circonstances !
Pour en savoir plus : Notre Ecole du jeu d’échecs