Ombres et lumières sur l’échiquier d’Arnaud Payen

LE LIVRE D’ÉCHECS DU MOIS

Ombres et lumières sur l'échiquier d'Arnaud Payen

Maître international né à Paris en 1972, Arnaud Payen est membre du club d’échecs d’Orcher-la-Tour à Gonfreville en Normandie, présidé par Cyrille Vaugeois, son club d’adoption depuis 13 ans. Intègre et fidèle en amitié, Arnaud nous transmet sa philosophie de la vie: une passion contagieuse du jeu d’échecs avec des amitiés tissées au fil du temps.

Le sujet de ce livre d’échecs

C’est un voyage étonnant auquel nous convie le maître international Français Arnaud Payen. Un itinéraire de plus de 30 ans au royaume des échecs, préfacé par le grand-maître Murtas Kazhgaleyev. Son livre rend hommage à son épouse marocaine Nadia hélas trop vite disparue.

Arnaud nous emmène au pays des 64 cases pour nous faire découvrir sa vie professionnelle avec 40 parties choisies de 1986 à 2016. Les parties d’échecs sont présentées par ordre chronologique avec un titre évocateur et un texte d’introduction pour contextualiser la rencontre. Chaque partie est commentée par son auteur et ponctuée par une « Morale de l’histoire » permettant d’en tirer à chaque fois, un enseignement bénéfique.

L’avis du comité de lecture Chess & Strategy: Palme d’Or !

Ombres et lumières sur l'échiquier d'Arnaud Payen

Cet ouvrage plaira à tous les joueurs d’échecs passionnés. Nous recommandons chaudement sa lecture, avec si possible un échiquier sous la main pour rejouer les 40 parties. Il se lit comme un roman feuilleton de 40 épisodes.

On y découvrira de nombreuses anecdotes croustillantes sur le jeu d’échecs… et puis on apprendra au détour d’une page qu’Arnaud a battu le futur champion du monde Magnus Carlsen à Helsinki en 2002. Tout simplement énorme !

Nous apprécions également la belle couverture du livre, une reproduction du tableau « The chess players » du peintre Georgy Kurasov.

Cadeau pour nos lecteurs: sa victoire contre Magnus Carlsen

En 2002, grâce à son ami russe le GMI Evgeny Solozhenkin, Arnaud Payen bénéficie d’une invitation en Finlande pour disputer un tournoi d’échecs de maîtres. Arnaud a toujours aimé la langue russe et parle très couramment selon mon épouse Tatiana Kostiuk depuis son stage à Moscou en 1992. A Helsinki, un tout jeune garçon attirait particulièrement l’attention… Mais qui pouvait se douter qu’un dizaine d’années plus tard, il allait devenir champion du monde d’échecs ?

Moralité :

  1. Il est toujours bien de jouer avec un plan : Ici pression sur le pion isolé d4 puis transformation en pions pendants devenus faibles en finale.
  2. Magnus Carlsen, qui a toujours été curieux dans la découverte de nouvelles ouvertures et s’est un peu fait piégé par le début. C’est l’inconvénient d’avoir un répertoire large. Par contre, on apprend à jouer tout type de positions. Il faut avouer qu’il avait 11 ans et demi mais déjà presque 2200 Elo. Après les parties, Magnus Carlsen venait écouter les analyses sans en perdre une goutte.

Pour en savoir plus : Son compte facebook

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