La tension nerveuse est à son pic lors du match d’échecs qui, à Singapour, voit s’affronter le tenant du titre mondial, le Chinois Ding Liren, et le prodige Indien Gukesh. Le score est de six à six. Il reste deux parties à jouer avant un éventuel départage en cadence rapide.
Nulle dans la 13ème partie entre le champion du Monde en titre Ding Liren et son jeune Challenger indien Dommaraju Gukesh. Demain Ding Liren aura l’avantage des pièces blanches dans la quatorzième et dernière partie classique du match.
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La force mentale de Ding Liren né sous le signe du scorpion
La résistance mentale du champion du monde d’échecs chinois Ding Liren est une source de surprise. Après avoir perdu la 11e partie du match de Singapour, K.-O. a réussi, conduisant les pièces blanches, à prendre sa revanche sur son challenger Indien, Dommaraju Gukesh, dans la 12e. Le score est désormais de 6-6 (1 point pour un gain, 1/2 point pour une nulle). Il reste deux rondes à jouer à la cadence classique, soit 40 coups en deux heures de réflexion.
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Le Chinois, secondé notamment par l’imaginatif grand maître d’échecs hongrois Richard Rapport, a clairement brouillé les cartes dans l’ouverture en naviguant entre des systèmes différents, la partie Catalane et la partie Anglaise. Dans une position ayant des contours stratégiques pleins de nuances, Ding Liren a forcé Gukesh à une forme de passivité. Le champion du monde a fini par contrôler le centre avec finesse et bientôt tout l’échiquier.
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« Une simple combinaison » à la Capablanca (39.Txg7+ !) a provoqué l’abandon du prodige de Madras immédiatement.
Il reste donc deux parties classiques à jouer avant des tie-breaks à des cadences de jeu accélérées en cas d’égalité à 7-7. La question est de savoir maintenant si les deux champions voudront forcer la décision avant cet ultime départage.
Crédit Photos Eng Chin An et Maria Emelianova pour le site de la FIDE
