Moussa Douasse, 19 ans, est passionné par les échecs et est entraîneur au Trélazé échiquier club. Il est qualifié pour le championnat régional.
Trélazéen né en 2004, Moussa Douasse est passionné par les échecs au point d’être entraîneur au Trélazé échiquier club (TEC). Lors du championnat départemental catégorie junior, l’étudiant vient d’être sélectionné pour la phase régionale qui mène au championnat de France. Portrait.
J’ai appris seul le jeu d’échecs sur internet
, raconte Moussa. Je joue réellement depuis 2 ans. La mairie avait organisé Convivial’été, à l’été 2021, avec, notamment un atelier de jeu d’échecs, animé par Philippe Marchand et Alain Guyon. J’ai tout de suite accroché et j’ai ouvert mes premiers livres d’échecs ; en septembre, j’intégrais le club.
« Il faut se fixer des objectif »
Depuis, Moussa se passionne pour ce jeu de stratégie qui permet à sa créativité de pleinement s’exprimer. Comment est-il parvenu à se qualifier pour le championnat régional ?
« Les échecs, comme tous les sports, sont exigeants. Pour aller en compétition : il faut travailler. Ce n’est pas toujours facile et il faut être motivé mais le club aide beaucoup avec une excellente ambiance, très conviviale et encourageante pour progresser. J’espère, cette année, décrocher une place pour le championnat de France dans ma catégorie, et à plus long terme, atteindre un classement de niveau national. Il faut se fixer des objectifs.
»
Jouer n’est pas la seule occupation de Moussa qui encadre des jeunes. « Au TEC, il y a toute une équipe d’encadrants bénévoles dont je fais partie : tous les mercredis après-midi je donne des cours à l’équipe TEC1 jeunes : c’est très enrichissant et il faut avoir de la pédagogie. On m’a transmis, alors je tente de transmettre à mon tour.
»
Les échecs en compétition prennent du temps dans la vie du Trélazéen qui a un beau début de parcours universitaire. C’est une question d’organisation et de bon dosage. Outre réserver des moments à la famille et aux amis, une partie importante de ma vie est consacrée aux études. Je suis actuellement en deuxième année de droit à l’Université d’Angers. Ces études sont exigeantes et demandent beaucoup d’implication et de rigueur, comme… les échecs.
Les compétences développées aux échecs me servent dans ma façon d’aborder mes études, tout se tient.
L’article complet est à retrouver dans Ouest-France