Dans son dernier livre intitulé Votre cerveau – en tête du classement des ventes – Michel Cymes promeut la pratique des échecs !
Les échecs vont vous réussir… selon Michel Cymes, le médecin le plus médiatique du paysage audiovisuel français. A écouter ici
Il y a sport et sport… En voici un, cérébral, excellent pour qui se préoccupe de sa santé mentale. Oui, le jeu d’échecs fait fonctionner le cerveau. On peut y jouer contre un adversaire ou seul, à condition de disposer d’un jeu d’échecs électronique. Pour quelques dizaines d’euros, la version électronique présente l’avantage de s’adapter à votre niveau et de vous faire progresser de manière spectaculaire. Elle vous permet aussi de suspendre une partie pour la reprendre quand bon vous semble.
Voici 10 bonnes raisons d’apprendre que le fou se déplace en diagonale et que la reine est plus balèze que le roi, ce qui fera plaisir aux féministes et calmera les machos :
1. De 7 à 77 ans et même plus !
Il n’y a pas d’âge pour apprendre à jouer aux échecs et y prendre plaisir. L’essentiel est de trouver un adversaire qui soit sensiblement du même niveau et qu’importe son âge : la jeunesse peut jouer avec le troisième âge et inversement. Qu’importe également sa langue natale : un Français peut jouer avec un Serbe (avec cependant une bonne chance de prendre une raclée, ce jeu étant très en vogue au confluent de la Sava et du Danube ; du côté de Belgrade, quoi…).
2. Plus facile qu’on l’imagine.
Contrairement à une idée répandue, apprendre à jouer aux échecs n’est pas compliqué. Il suffit d’être informé de la manière dont les différentes pièces se déplacent ; c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Ensuite, il ne reste qu’à jouer pour que s’installent certains réflexes. Vous serez surpris par votre progression.
3. Bon pour la mémoire.
Avec l’expérience, le joueur apprend à mémoriser les différentes ouvertures. Cela se fait sans effort, naturellement. Il a aussi l’impression, souvent, d’être confronté à des situations qu’il a déjà connues, qu’il apprend à gérer, soit pour échapper au piège tendu par l’adversaire, soit pour en tirer avantage.
4. Bon pour la concentration.
On ne fait pas une partie d’échecs en regardant la télévision ! Ce sport cérébral exige des joueurs qu’ils soient un minimum concentrés sur ce qu’ils font, leur objectif étant de mettre l’adversaire échec et mat. Il faut à la fois identifier les intentions de l’adversaire et construire sa propre stratégie. Prenant !
5. Bon pour la pensée logique.
L’idée première aux échecs, c’est de ne pas se faire bouffer le roi ! Sinon, on perd. Cette pièce maîtresse doit être protégée. Quitte à un sacrifier d’autres moins importantes. Ces exigences imposent que vous raisonniez de façon logique.
6. Bon pour la créativité.
Avec ses 32 pièces et ses 64 cases, le jeu d’échecs offre un nombre incalculable de combinaisons. Vous voulez des chiffres ? Accrochez-vous : un joueur qui entame une partie a 20 possibilités de déplacer une pièce. Son adversaire en a autant. A l’issue du premier coup, on atteint déjà les 400 possibilités… A l’issue du second, 20 000…. Bref tout cela nous mène du nombre de Shannon, du nom de ce mathématicien qui, au bout du bout du bout d’innombrables calculs, a annoncé à l’humanité stupéfaite que le nombre de parties différentes possibles s’élevait à 10 puissance 120 ! Essayez d’imaginer à défaut de vérifier : le chiffre 1 suivi de 120 zéros ! Des échecs, vous n’épuisrez jamais l’apprentissage : rien de plus indiqué pour garder votre esprit en éveil et inventer de nouvelles combinaisons.
7. Bon pour la réflexion.
Vous apprendrez vite que le joueur d’échecs se doit de réfléchir à deux fois avant de déplacer un pièce. En cas d’erreur, la sanction peut être immédiate.
8. Vive l’indépendance !
Le joueur d’échecs est seul face à son adversaire. Il ne peut compter que sur lui-même, sa mémoire, sa créativité. Seul son propre jugement le conduit à déplacer telle ou telle pièce. De quoi lui onner le sens de l’indépendance et de la responsabilité.
9. L’auto-motivation magnifiée.
Tout joueur d’échecs, même novice, ne pense qu’à une chose : gagner ! Je connais peu d’activités où l’on ait autant la sensation de partir à égalité de chances avec l’adversaire. Aucun dé ne vient perturber le jeu. Aucune pénalité ne vous menace. Chaque joueur dispose du même nombre de pièces, la configuration est la même de part et d’autre de l’échiquier et vous devez échafauder le meilleur plan possible pour coincer l’adversaire. Motivant.
10. Psy-show.
Echecs et psychologie font bon ménage. Devant un échiquier, vous apprenez la patience, la volonté et le contrôle des nerfs. Vous vous débarrasserez de votre impulsivité. Et vos réussites nourriront votre propre estime.
Pour en savoir plus : L’excellent livre de Michel Cymes – Sa chronique sur RTL