La future star du jeu d’échecs français ?

Le Palois Clément Candelot, classé 1956 Elo à 12 ans, sera-t-il la future star du jeu d’échecs français ? s’interroge le journal Sud Ouest

Clément Candelot, 1956 elo à 12 ans, sera-t-il la future star du jeu d’échecs français ? - Photo © Sud Ouest

Le garçon de 12 ans concourra aux championnats du monde d’échecs en août au Brésil et aux championnats d’Europe d’échecs en Roumanie, en septembre – Photo © Sud Ouest

Neuf jours neuf parties, et au bout c’est Clément Candelot qui gagne. Ce jeune joueur d’échecs originaire d’Agnos a remporté le 23 avril les championnats de France d’échecs pupille à Belfort, dans le Doubs.

Licencié à l’échiquier Henri-IV, à Pau, il concourra aux championnats du monde en août au Brésil et aux championnats d’Europe en Roumanie, en septembre. Il avait terminé 9e français l’an passé.

Ses débuts autour de l’échiquier à seulement 4 ans

« Je joue depuis l’âge de 4 ans, explique le timide champion. Mon frère et mon grand-père m’ont transmis la passion de ce jeu. » Après une année à Oloron, son potentiel a vite été repéré et le garçon a intégré l’échiquier palois pour progresser. Champion départemental puis régional, il ne cesse d’avancer.

S’il est bien accompagné, Il deviendra maître international voire grand-maître !

« Il est meilleur que moi depuis cette année et les courbes ne sont pas près de s’inverser », sourit Frédéric Baches, le président du club palois aux 248 licenciés.

« On ne dirait pas comme ça, mais c’est un féroce combattant. Aux championnat par équipes, il nous a deux fois retourné des situations très mal embarquées. »

Clément Candelot va désormais intégrer l’équipe de France jeunes où il pourra s’entraîner avec les grands maîtres nationaux et internationaux. « S’il continue comme ça, et s’il est bien accompagné, Il deviendra maître international voire grand-maître », prédit Frédéric Baches. Il sera peut-être alors l’égal d’Anatoli Karpov, la légende russe qui lui a remis son trophée de champion de France pupille le 23 avril.

Pour en savoir plus : L’article de Sud Ouest

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