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A SEULEMENT 16 ANS, ALEXIS CAHEN EST L’ORGANISATEUR DU FESTIVAL INTERNATIONAL D’ECHECS DE L’EFE METZ
Le talent n’attend pas les années. A 16 ans, Alexis Cahen (à droite sur cette photo) vient de gagner plus de 80 points Elo au 7ème Festival d’été de Strasbourg. Mais il est aussi et surtout le tout jeune organisateur de la seconde édition du Festival International d’échecs de l’EFE Metz. Alexis milite pour rajeunir l’image de notre belle discipline. Un exemple à suivre pour dynamiser notre fédération – Suivre le Festival d’échecs de Metz
Nos jeunes pour reconstruire la Fédération Française des Échecs.
Associer des jeunes joueurs pour une Fédération Française des Echecs Nouvelle et Moderne est capital pour l’avenir des échecs. C’est pour cela que vous verrez sur NOTRE LISTE ÉCHECS & STRATÉGIE :
Découvrez ci-dessous, un extrait de l’interview qu’Alexis Cahen a donné récemment au site lasemaine.fr
Comment es-tu tombé dans cette « spirale des échecs » ?
Alexis Cahen : Mon père m’a initié aux échecs vers mes 9 ans. A 10 ans j’ai rejoint le club d’échecs de l’Ecole Française d’Echecs (EFE) de Metz pour ne plus le quitter. La passion n’a cessé de grandir depuis. Les échecs m’ont appris la concentration, la rigueur, la patience, le respect, la maîtrise de soi, l’humilité, la prise de décision, etc.
Ce « festival international », parlons-en. Tu en es le créateur, l’élément déclencheur. Quelle différence avec un tournoi ?
La première édition du festival s’est déroulée en août dernier. L’idée m’est venue d’organiser un tournoi sous le nom de mon club. Nous avons déjà à Metz un grand open international (organisé par nos voisins de Metz Alekhine dans la même salle de jeu) j’ai préféré l’idée d’un festival composé de plusieurs tournois fermés de 10 joueurs, répartis par niveau (classement élo). A la différence d’un open classique, cela permet à chaque joueur de disputer 9 parties lentes en 5 jours, contre des joueurs de son niveau. Plus exigeant, un tournoi fermé requiert une bonne préparation physique et échiquéenne.
Pourquoi les échecs ne jouissent pas d’une grande notoriété ?
Dans l’imaginaire collectif les échecs ne sont pas synonymes de jeunesse et d’amusement. Les vieux films et l’absence de couverture médiatique reflètent une image parfois galvaudée de notre sport… officiel depuis 2000. En réalité, de nombreux jeunes prennent part aux tournois et surpassent souvent leurs aînés !
Pour le côté fun, je vous invite à découvrir les parties « Blitz » (« éclair » en allemand) dont la durée maximale n’excède pas 10 minutes. Le joueur doit effectuer ses coups dans un laps de temps très court. C’est très nerveux, les participants subissent une pression colossale. La prise de décision rapide et l’instinct priment sur le calcul. En comparaison, la plupart des parties dites « classiques » durent en moyenne 3 heures !
Pour en savoir plus : NOTRE PROGRAMME
