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La nouvelle Assemblée Générale du 6 février 2016, cette fois sans obligation de quorum, entérine de nouveaux statuts de la Fédération Française des Échecs.
A propos de l’Assemblée Générale de la Fédération Française des Échecs du 6 février 2016 à Lyon
Philippe DORNBUSCH, Directeur du site Chess & Strategy
Modification des statuts de la Fédération Française des Échecs (FFE)
Bonjour,
Les statuts et le règlement intérieur, ont été amendés par l’assemblée générale extraordinaire du 6 février 2016, puis adoptés à l’unanimité. Il faut saluer la forte implication des clubs dans ce processus, avec des échanges nombreux et constructifs qui ont permis de contrer les propositions du président Diego Salazar.
Les mauvaises idées du président de la FFE ont été supprimées. Par exemple, sa demande de pouvoir effectuer trois mandats a été largement rejetée. De même, la reconnaissance de « clubs » scolaires, sans structure associative, sans licences A, sans être rattachés à un club fédéral, a également été éliminée par l’Assemblée.
Je tiens à saluer le travail de Jean-Louis HUCY, président du club Bihorel Echecs et expert comptable à la retraite qui a consulté Chess & Strategy a plusieurs reprises et a apporté de très nombreuses contributions pertinentes et argumentées. Son compte-rendu de l’assemblée du 6/2 est éclairant sur la teneur des échanges. Comme toujours, au lieu de le remercier, le président fédéral a de nouveau accusé cet homme de bonne volonté de vouloir saboter la réunion, en apportant ses contributions.
On ne s’étonnera plus du nombre réduit de personnes présentes à cette AG: 33 électeurs représentants 183 clubs, sur les 848 clubs de notre fédération. L’Assemblée était convoquée à Lyon, toujours au mépris de la majorité des présidents de clubs et de ligues pour lesquels il n’est pas simple de se rendre d’une province à une autre en train. N’est-il pas souhaitable que les Assemblées Générales se déroulent à Paris, ou sur les lieux de grandes manifestations ? Remercions donc les licenciés qui sont venus apporter leur pierre à l’édifice.
Le manque de professionalisme et de réactivité de la FFE est patent. Les nouveaux statuts amendés sont en cours de rédaction finale par les juristes de la fédération. Au 15 février, ils n’étaient toujours pas en ligne sur le site fédéral.
Au nom des lecteurs de Chess & Strategy, je demande à nouveau à la Fédération Française de nous indiquer clairement la stratégie menée, de décrire la feuille de route et les objectifs 2016 avec des données argumentées et chiffrées.
Gens Una Sumus
Philippe DORNBUSCH, Directeur d’Échecs & Stratégie.
UNE NOUVELLE VICTOIRE FACE AU PRÉSIDENT SALAZAR
Comme on pouvait s’y attendre, la première AG du 9 janvier 2016 n’avait pas atteint le quorum. Seulement 261 voix pour 78 clubs, moins de 10% alors qu’il en fallait 50%. Il n’y avait donc pas eu de vote mais des échanges constructifs avec Julien Habbouche, le juriste fédéral, Didier Fretel, le nouveau Secrétaire Général, et Jacques Lambert pour la Commission chargée de rédiger les textes. Il a fallu donc recourrir à une nouvelle Assemblée Générale le 6 février 2016.
De gauche à droite, Didier Fretel, le Secrétaire Général de la FFE, Jacques Lambert pour la Commission chargée de rédiger les textes et Julien Habbouche, le juriste fédéral – Photo © Stéphane Escafre
Malgré le peu de temps disponible, la mobilisation d’un maximum de personnes motivés a permis d’amender les statuts dans l’intérêt général. Notre opposition a contribué de manière constructive à l’élaboration de textes adaptés, en consultant simplement le terrain.
Voici deux propositions émanant du président de la FFE, heureusement non retenues. L’analyse de Stéphane ESCAFRE, membre du comité Directeur de la FFE.
1 – Passer le Comité Directeur de 28 membres à 24.
Comme le président décide de tout, tout seul, il trouve normal de baisser le nombre d’élus. Les mauvaises langues disent que c’est parce qu’il est incapable de trouver 28 noms pour constituer une liste. Diego Salazar demande aujourd’hui à pouvoir pousser de deux à trois mandats. Par principe, je suis opposé au cumul et à l’accumulation des mandats. On ne fera pas en douze ans ce qu’on a pas fait en huit !
2 – Créer des clubs « scolaires » affiliés à la FFE.
Cette création de « sous-club » sans voix n’avait aucun sens. Aujourd’hui, il faut au moins cinq licences A pour qu’une structure soit affiliée à la FFE. La proposition consistait à affilier des écoles sans passer par une structure sportive, un club, une association. Verdict sans appel. C’est une double faute: administrative et politique.
Une faute administrative: le Comité national olympique et sportif français fait la chasse à ces écoles qu’il ne considère pas comme des clubs « sportifs ». Affilier une école à une fédération sportive est très mal vu par le ministère qui doit valider nos statuts. Si on couple cela avec la provocation de l’article 1.1. qui dit que la FFE délivre « les titres de champions et de championnes de France » alors que c’est le monopole des fédérations délégataires (nous sommes simplement une fédération agréée). Pourquoi provoquer le Ministère de tutelle et le Comité Olympique au lieu de les écouter ?
Une faute politique en coupant le lien entre le club et l’école.
LE DÉMÉNAGEMENT TRES DISCRET DU SIÈGE DE LA FEDERATION
Sans tambours ni trompettes, La Fédération Française des échecs a finalement renoncé à son projet absurde de déménagement à Lyon pour rester en région parisienne. Les nouveaux bureaux de la FFE sont maintenant à Plaisir, et pour le nôtre ! Voici la nouvelle adresse de la FFE