Notre sélection de livres – Débuter aux échecs – Jouer en ligne
Saviez-vous que Jean-Jacques Rousseau était un amateur du jeu d’échecs ?
C’est ce que nous révèle François Voituron, un excellent pédagogue des échecs féru de littérature. Pour preuve, plusieurs passages de son ouvrage Les confessions portant sur sa pratique du Noble jeu. Rousseau était un admirateur enthousiaste. Il avait l’habitude, quand il était à Paris, de passer de nombreuses heures par jour au Café de la Régence.
Jean-Jacques Rousseau 1-0 David Hume (1765)
Dans Les Confessions, Jean-Jacques Rousseau parle de sa passion très ancienne, transmise par le Genevois Bagueret lorsqu’il était à Chambéry. « Il s’avisa de me proposer d’apprendre les échecs, qu’il jouait un peu. J’essayai presque malgré moi ; et, après avoir tant bien que mal appris la marche, mon progrès fut si rapide, qu’avant la fin de la première séance, je lui donnai la tour qu’il m’avait donnée en commençant ». Extrait du livre Les Confessions
Toujours dans les Confessions : Toutes les fois qu’avec le livre de Philidor ou celui de Stamma j’ai voulu m’exercer à étudier des parties, la même chose m’est arrivée ; et après m’être épuisé de fatigue, je me suis trouvé plus faible qu’auparavant. Du reste, que j’ai abandonné les échecs, ou qu’en jouant je me sois remis en haleine, je n’ai jamais avancé d’un cran depuis cette première séance, et je me suis toujours retrouvé au même point où j’étais en la finissant. Je m’exercerais des milliers de siècles, que je finirais par pouvoir donner la tour à Bagueret, et rien de plus. Voilà du temps bien employé ! Direz-vous. Et je n’y ai pas employé peu.
Pour en savoir plus : L’Histoire des champions d’échecs