Certains s’imaginent encore que le jeu d’échecs est un jeu froid, scientifique, réservé à des calculateurs insensibles…
Et bien non! Les échecs ne sont pas un simple jeu de l’esprit, mais un jeu dramatique, plein de fureurs et de passions, riche comme la vie et beau comme le théâtre.
Ainsi hier, dans la troisième partie du championnat du monde, Vladimir Kramnik lança les hostilités en optant pour la variante Meran de la slave, une ouverture réputée sans compromis. C’est alors que l’indien Vishy Anand, avec les pièces noires, sortit une nouveauté explosive de sa manche. En sacrifiant subtilement un pion sur 14..Fb7, il déstabilisa le géant russe… la guerre était alors déclarée.
Vladimir Kramnik ne s’en remettra pas. Sous une pression indienne persistante, il commit l’irréparable au 33ème coup (33.Fd3??) et abandonna au 41ème au bord du mat. Rideau!
Le score après 3 parties/12: Viswanathan Anand 2-1 Vladimir Kramnik
La question du jour
Comment le russe va-t-il pouvoir digérer une telle défaite alors que la quatrième partie se joue dès aujourd’hui?
Réponse à 15 heures sur le site de notre partenaire Imineo, sur la page spéciale de Chessdom ainsi que sur le site officiel.