Des K en série, politique, magouille et gros sous (1972-2008).
La période qui suit la victoire de Fischer nous amène vers les échecs actuels: la politique, l’argent, les scandales ponctuent les différents championnats du monde, ce qui leur donne un aura médiatique. Cette période est aussi marquée par la domination de deux champions d’exception: Anatoli Karpov et Garri Kasparov.
L’Empire contre-attaque face au Vaisseau fantôme.
La défaite de Spassky contre Fischer est un véritable choc pour les autorités soviétiques. Spassky est puni d’un an de privation de tournoi à l’étranger, tout comme Petrossian et Taïmanov ont été aussi sanctionnés. Le goulag n’est pas pour l’ancien champion d’échecs qui bénéficie d’une protection due à son statut.
L’autre problème soulevé après cette débâcle est l’absence de relève de la génération de l’Américain. Comme dans d’autres activités, la Grande Guerre Patriotique a provoqué les «classes creuses» et les joueurs nés entre 1941 et 1947 ne sont pas parmi les meilleurs. La Fédération Soviétique décide alors de miser sur un joueur d’échecs plus jeune encore, Anatoli Karpov. Né en 1951, il a 21 ans quand Fischer détrône Spassky mais il est déjà connu: champion du monde junior, vainqueur du très fort Mémorial Alekhine en 1971, il incarne l’espoir d’une nation humiliée.
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