Jour : 30 mars 2008

Kevin Kline, l’acteur américain devenu célèbre notamment pour son rôle de gangster égocentrique dénommé Otto dans Un Poisson nommé Wanda, va bientôt tourner pour la première fois dans une production en langue française. Info people sur le casting Il devrait en effet interpréter un certain docteur Kröger dans Joueuse, le dernier film de la réalisatrice Caroline Bottaro, aux côtés de Sandrine Bonnaire, Valérie Lagrange et Francis Renaud. Sandrine Bonnaire sera une jeune femme de ménage prise de frénésie pour le jeu des échecs auquel elle sera initié par le docteur Kröger, une passion qui tournera rapidement à l’obsession. la suite de l’article En savoir plus sur la chronique Echecs et Cinéma

Cette semaine, Natalia (photo Fred Lucas – Momentoo) nous propose de découvrir une combinaison toute récente. Elle a trouvé un joli gain didactique lors du championnat de Bulgarie 2008. Il faut bien calculer les variantes. Nous assistons à la rencontre de la première ronde opposant le bulgare Vladimir Petkov à son compatriote Valeri Lilov. A vous de trouver avec les blancs, comment Petkov a brillamment conclu cette partie en quatre coups décisifs. Vous avez jusqu’à Samedi pour faire une proposition à Natalia -> ICI Le problème de la semaine dernière – a été brillament résolu en premier par Bernard Pierquin, sans hésiter tel un samouraï. Le gain s’obtenait par la manoeuvre suivante: 1.. Td7! et le cavalier f7 est perdu, car sur 2 Txc7 Txc7 3 Cc7 Tc8 gain noir ou encore sur 2.Te2 Cc5 3.Ce5 Fxe5 4.Txe5 Cd3+ fourchette mortelle Félicitations à Bernard qui reçoit la Palme d’Or Chess…

Aujourd’hui, Chess & Strategy vous recommande la lecture du roman « Le Maître et le scorpion« , un ouvrage paru en 1991. Ce livre a été redécouvert par Nicolas Bach, un lecteur cultivé et curieux, ami de longue date du blog Chess & Strategy. L’auteur, Patrick Séry est journaliste au Nouvel Observateur et grand reporter. Il écrit Le maître et le scorpion, son premier roman publié par Flammarion à quarante-cinq ans. Résumé du livre Le personnage de ce livre est un grand maître d’échecs dont toute la vie se sera déroulée selon les 64 cases noires et blanches. Lorsqu’il était détenu en camp de concentration, les nazis l’ont obligé à jouer une partie dont les pièces représentaient des détenus dont la vie dépendrait de l’issue du jeu. Des années plus tard, il sera hanté par des cauchemars mêlant souvenirs et remords. Un livre qui hante longtemps le lecteur. La quatrième de couverture…

Aujourd’hui, Chess & Strategy revient sur la disparition de Bobby Fischer. Roi de l’échiquier, génie capricieux, devenu paranoïaque et antisémite, il est décédé le 17 janvier. Patrick Séry – journaliste du nouvel Observateur – avait assisté à son «match du siècle» contre Boris Spassky. Il nous apporte un nouvel éclairage sur le mystère Fischer. Grand connaisseur du noble jeu, Patrick est également l’auteur du roman Le Maître et le scorpion, paru en 1991. Qui était Bobby Fischer ? Bobby Fischer, le roi des 64 cases, est mort, noble jeu oblige, à l’âge de 64 ans, en Islande, le pays qui l’a vu naître «spirituellement» en 1972 et lui a offert la nationalité pour lui éviter l’extradition vers son pays d’origine. Il avait dit : «Les échecs, c’est la vie.» Rien d’autre ne fit partie de la sienne. Reykjavik, 1972. Robert Fischer, l’Américain, contre Boris Spassky, le Soviétique… la suite de…