Echecs et littérature: petite philosophie du joueur d’échecs de René Alladaye
« L’échiquier fut mon université avant l’université, et le monde en apparence clos des 64 cases m’a ouvert bien des horizons, fait former bien des projets. En un mot, il m’a fait brûler ». Cette confidence, en page 13, résume pour nous l’exceptionnel essai de René Alladaye que nous vous recommandons aujourd’hui. La « Petite philosophie du joueur d’échecs » (Milan, éditeur) promène le lecteur d’échiquiers en échiquiers sur de savoureux chemins de traverse. Il y croise, bras dessus, bras dessous, Platon et Kasparov, Descartes et Fischer, Machiavel et Spassky, Schopenhauer et Tarrasch, Diogène et Philidor, Socrate et Botvinnik, Nietzsche et Kotov… Et bien d’autres ! L’auteur: Jeune normalien, René Alladaye enseigne la littérature à l’Université de Toulouse-II. Membre d’un petit club de la Région de toulousaine, Colomiers-Léo Lagrange, où, dit-il, « ll fait bon pousser du bois », il consacre une part de ses loisirs à l’exploration des versants philosophiques, esthétiques…