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Bon plan ! Le Figaro vient de lancer, la collection «Trésors de la bande dessinée». Douze albums réalisés spécialement pour «Le Figaro magazine» sont à collectionner chaque semaine… Ils sont venus, ils sont tous là ! Pour le meilleur et pour l’humour, les grands héros de la bande dessinée comique investissent les colonnes du Figaro à partir du samedi 14 juin et pendant tout l’été. Ainsi Lucky Luke, Boule et Bill, Spirou et Fantasio, mais aussi Achille Talon, le Marsupilami, Iznogoud ou Cubitus vont prendre leurs quartiers d’été dans les pages du Figaro magazine, et faire pétiller week-ends et vacances des lecteurs petits et grands. Cette semaine, le numéro 2 c’est Lucky Luke qui prolonge cette sélection estampillée 100 % humour. Tout un symbole. Celui qui consiste à jouer aux échecs en blitz, plus vite que son ombre ! A lire pour le plaisir de se replonger dans son enfance…

Le Figaro vient de lancer, samedi, la collection «Trésors de la bande dessinée». Douze albums réalisés spécialement pour «Le Figaro magazine» sont à collectionner chaque semaine… Une collection à savourer aussi bien en lisant qu’en jouant aux échecs.

En allemand, son nom signifie « aimé de Dieu ». Marcel Gotlib (Gottlieb à l’origine), 74 ans, s’exprime au micro de Rebecca Manzoni, qui avoue avoir « piqué ses premiers fous rires BD avec ses histoires inracontables ». « Entre les bulles et le dessin, il faut qu’il y ait friction, sinon c’est plat », affirmait l’an dernier cet auteur révéré par ses pairs, admirateur de Marcel Aymé et d’Alphonse Allais. C’est que l’homme s’y entend en creux et bosses. Expert en humour délirant, il inventa Gai-Luron – un drôle de chien mou –, la célèbre Coccinelle ou bien le franchouillard Superdupont (avec Lob, Alexis et Solé). Il fut aussi capable de parler publiquement de sa dépression et de ses séjours sur le divan, dévoilant une face plus sombre. Avant de vivre de son coup de crayon, Gotlib fut comptable à l’Office commercial pharmaceutique le jour et étudiant aux arts…

Le dessinateur argentin José Munoz, spécialiste de la BD en noir et blanc, préside le jury du festival d’Angoulême 2008, du 24 au 27 janvier, au terme d’ « une promenade Nord-Sud » d’un demi-siècle autour de la bande dessinée. Né en 1942 à Buenos Aires, José Munoz a connu l’âge d’or de la BD argentine à laquelle il rend hommage au travers d’une grande exposition à Angoulême. Dans les années 1950, son père, « très bon joueur d’échecs« , l’inscrit à l’Ecole panaméricaine d’art, où enseigne alors le grand dessinateur Alberto Breccia. « Il m’a dit : ton père joue aux échecs, une case noire, une case blanche. Tu mets toujours une blanche à côté d’une noire, c’est ça la bande dessinée », raconte-t-il. Depuis, José Munoz, lunettes métalliques et éternelle cigarette à la main, dessine toujours en noir et blanc, sur des scénarios d’un autre exilé argentin, Carlos Sampayo, rencontré « en Espagne encore franquiste »….

Studio MAKMA lance le premier manga au monde consacré aux échecs: il est en français et s’intitule ZEITNOT ! Au scénario, Edmond TOURRIOL raconte une histoire qui plaira aux joueurs d’échecs amateurs comme aux profanes. Les dessins du jeune artiste indonésien Eckyo complètent admirablement ce tableau en 64 cases. L’histoire en quelques mots… Zeitnot est avant tout l’histoire de la rébellion adolescente : celle de Tristana, une fille qui a consacré toute sa vie aux études et qui, grâce aux échecs, va découvrir de nouvelles valeurs et apprendre à avoir confiance en elle. Du jour au lendemain, notre héroïne va découvrir que le monde n’est pas forcément tel qu’on lui a toujours enseigné. Elle va comprendre que, grâce aux échecs, elle peut échapper à son conditionnement et choisir son propre chemin. Le scénariste et créateur du manga Zeitnot Né le 15 janvier 1974, Edmond Tourriol a joué aux échecs en…