Quizz sur les échecs

Notre sélection de livres/logicielsDébuter aux échecsJouer en ligne

Sauriez-vous reconnaître ce champion en simultanée, auteur du fameux livre L’Art du combat aux échecs sur le tournoi de Zurich 1953 ?

La question people sur les échecs © Chess & Strategy

« Vous n’êtes pas toujours obligé de jouer le meilleur coup aux échecs. Un coup doit être actif, entreprenant, correct et beau ! » affirmait-il

Né en 1924 à Bila Tserkva dans une famille juive en Ukraine. Son père était responsable d’une minoterie et sa mère médecin. Son grand-père lui apprit à jouer aux échecs quand il avait six ans. Pendant sa jeunesse, à Kiev, il bénéficia de l’entraînement du maître international réputé Aleksandr Konstantinopolski. Il termina deuxième du championnat de Kiev à l’âge de 15 ans (en 1939), et obtint le titre de maître soviétique à 16 ans (en 1940), pour sa deuxième place au championnat d’Ukraine de 1940, derrière Isaac Boleslavski. Ce dernier devint un ami proche et un partenaire aux échecs. Bien plus tard, en 1984, il en épousa sa fille, Tatiana. Grand maître international en 1950 (le plus jeune à la création du titre), il a fait match nul contre Mikhaïl Botvinnik lors du championnat du monde de 1951 (voir plus bas). Pourriez-vous citer son patronyme ?

Son plus gros échec

En 1951 à Moscou, il rencontra Mikhaïl Botvinnik dans un match en 24 parties. Après un début de rencontre équilibré, Botvinnik atteint tout de même le milieu du match avec un avantage d’un point qu’il conserva jusqu’à la 20e partie. Puis notre inconnu gagna les deux parties suivantes et prit l’avantage. Au cours de la 23e et avant-dernière partie, il commit une grosse faute dans une position nulle et perdit, permettant ainsi à Botvinnik de revenir à sa hauteur. Il ne resta plus au champion du monde qu’à assurer dans la dernière partie pour conserver son titre (+5 -5 =14) selon la règle de la FIDE qui prévoyait cette issue en cas d’égalité finale.

Il est considéré comme l’un des plus forts joueurs à n’avoir jamais été champion du monde, au même titre que Paul Keres, Viktor Kortchnoï ou Bent Larsen. Il n’eut plus jamais l’occasion de prendre sa revanche par la suite.

Du fait de son soutien à son ami Viktor Kortchnoï, lors du match des candidats de 1974 contre Anatoli Karpov et dans les années suivantes, il fut banni des tournois à l’étranger par les autorités soviétiques dans les années 1975-1985. L’interdiction ne fut levée qu’avec la Perestroïka, en 1986 pour les tournois dans les pays de l’Est, et en 1989 pour les tournois en Occident.

Dans les dernières années de sa vie, il a continué à jouer aux échecs à un haut niveau. Ceci grâce à de nombreuses parties en simultanée, mais aussi par son attitude chaleureuse, et des récits épiques de ses propres aventures échiquéennes.

Les Palmes de la semaine : La Palme d’Or Chess & Strategy de cette semaine revient à Georges Prioreschi, premier lecteur à avoir répondu brillamment mercredi à 6h38 précises. La Palme d’Argent est décrochée par Jean Audoubert à 6h38, à seulement 2 secondes de l’Or stratégique.

Echecs & People : Gagnez la palme d'Or Chess & Strategy

Enfin, la Palme de Bronze revient à Jean-Marie Barré à 6h40, à 2 minutes de la Palme d’Argent. L’horodatage des réponses des candidats est réalisé par Maître Founiasse – célébrissime huissier de justice – avec une double vérification sur Thunderbird et Gandi Webmail !

Bravo à Georges, Jean et Jean-Marie. Un grand MERCI à vous, chers lectrices et lecteurs, pour votre très forte participation.

Retrouver toutes nos questions people du mercredi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *