Susan Polgar joue aux échecs depuis plus de 50 ans, en tant que joueuse, entraîneuse et maman d’échecs. Elle a rencontré et observé d’innombrables parents au fil des ans. Voici les deux plus grosses erreurs, opposées, qu’elle a constatées.
Témoignage d’une grande championne d’échecs et conseils aux parents.
Les parents tigres selon Susan Polgar
Ce sont ces parents qui en font souvent trop pour rendre les échecs complètement inintéressants pour leurs enfants. Certains vivent leurs rêves à travers leurs enfants d’après Susan Polgar. Ils crient, hurlent et parfois même se montrent agressifs envers eux, même en tournoi, surtout après une défaite.
Malheureusement, je suis sûr que nous avons tous constaté cela lors de tournois d’échecs. Ils font en sorte que leurs enfants aient « peur » de perdre à cause des conséquences. Ce n’est pas la bonne approche. Ces parents embarrassent et humilient leurs enfants en public, et ils leur inculquent du ressentiment envers les échecs, et lorsqu’ils sont assez grands, beaucoup abandonnent définitivement le jeu.
À l’opposé, les parents du chaton
Ce sont des parents qui font les choses à l’inverse. Ainsi, ils récompensent leurs enfants au mauvais moment et pour de mauvaises raisons, analysés par Susan Polgar. Ces parents les laissent manquer de sérieux, être indisciplinés, se laisser facilement distraire par d’autres activités amusantes que les échecs, et les affaiblissent mentalement.
Ils considèrent consciemment les échecs comme une activité extrascolaire ou de garde d’enfants moins coûteuse et plus sûre. Ces parents n’encouragent pas le travail sérieux. Ils ne se soucient pas des résultats de leurs enfants. Qu’ils gagnent, perdent ou fassent match nul les intéressent peu. D’ailleurs, certains se sentent « mal » si leurs enfants s’entraînent « trop » aux échecs, surtout les filles.
Même si mes parents n’étaient pas entraîneurs d’échecs (mon père était amateur et ma mère n’y connaissait rien), ils étaient d’excellents pédagogues. Ils ont rendu les échecs amusants pour moi et m’ont passionné, à l’instar de Susan Polgar.
J’ai eu la chance d’apprendre très tôt les bases du jeu, comme :
- Travail sérieux
- Diligence
- Patience
- Se concentrer
- Établissement d’objectifs
- Persévérance, etc.
Ainsi, ces choses m’ont non seulement aidé à surmonter de grands défis aux échecs en tant que joueur. Mais aussi à réussir plus tard comme entraîneur, ainsi qu’à mener une vie merveilleuse en dehors des échiquiers.
Susan Polgar
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