Jouez à la question du mercredi sur les échecs

Qui a dit : « J’ai souvent entendu la complainte : je ne peux pas m’améliorer car je n’ai pas de coach. Vous pouvez toujours essayer de lire des livres d’échecs. Ça a marché pour moi.  » ?

Jouez à la question du mercredi sur les échecs - Photo © Chess & Strategy

Né le 1er juin 1965 à Leigh, dans la banlieue de Manchester, ce grand maître international britannique du jeu d’échecs a été finaliste du championnat du monde 1993 contre Garry Kasparov (classique).

Ses premiers succès aux échecs.

À 10 ans, il attire l’attention des média par une victoire contre Viktor Kortchnoï en partie simultanée. En 1977, il est le plus jeune participant au Championnat d’échecs de Grande-Bretagne en se qualifiant trois jours avant son 12e anniversaire. Deux ans plus tard, à Chester en 1979, il est 1er du championnat britannique, ex æquo avec John Nunn et Robert Bellin, ce qui lui vaut sa première norme de maître international. Il devient le deuxième maître international le plus jeune de l’histoire, après Henrique Mecking, en marquant 8/15 au tournoi de Hastings 1979-1980.

En 1978, il remporte la médaille de bronze au championnat du monde cadets (moins de 17 ans) à Gand. L’année suivante, en 1979, il est médaille d’argent au championnat du monde cadets à Belfort, à égalité de points avec le vainqueur (8,5 / 11). Il participe à 4 championnats du monde junior entre 1980 et 1983, son meilleur résultat étant une deuxième place derrière Gary Kasparov à Dortmund en 1980. Il décroche le titre de grand maître international en 1984, à l’âge de 19 ans, devenant le plus jeune grand maître de l’époque.

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Il est à l’origine de plusieurs controverses dans le monde des échecs, depuis le début des années 2000

Le 20 avril 2015, il déclare dans une interview au Daily Telegraph, en parlant de la différence de niveau entre les sexes : « L’un n’est pas meilleur que l’autre, nous avons juste des compétences différentes. Ce serait merveilleux de voir plus de filles jouer aux échecs, et à un meilleur niveau, mais plutôt que se tracasser à proposer de l’inégalité, peut-être devrions nous juste accepter avec dignité celle-ci comme un fait. ». Cette déclaration provoque de nombreux remous dans le monde échiquéen.

Judit Polgár, notamment, exerce son droit de réponse dans les colonnes du Daily Telegraph et de Time, en affirmant : « ce n’est pas une affaire de genre, c’est une affaire d’intelligence. » (source Wikipedia).

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