Les principes gagnants aux échecs

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Les principes gagnants aux échecs, un ouvrage exceptionnel du grand-maître Nigel Davies qui relie la sagesse des arts martiaux aux échecs.

Bruce Lee pourrait-il nous apprendre à mieux jouer aux échecs ?

Comment Bruce Lee pourrait-il nous apprendre à mieux jouer aux échecs ?

Les principes gagnants aux échecs - Editeur Olibris

Grâce à cet ouvrage plein de sagesse paru aux éditions Olibris qui s’adresse autant aux joueurs d’échecs occasionnels connaissant les règles du jeu qu’aux membres de club et experts, dans la tranche Elo [1400 – 2100].

Il ne faut jamais perdre de vue que bien apprendre les échecs, c’est avant tout se former soi-même. Quand la bataille fait rage, pas question de se contenter d’emprunter les idées des autres, de se demander ce qu’on est censé faire.

Les enseignements d’un grand-maître d’échecs

Il est nécessaire de penser par soi-même, autrement dit d’assimiler totalement les idées qui se présentent au fil du temps, même si c’est un entraîneur ou un mentor qui les a suggérées. Un joueur d’échecs se doit d’être un autodidacte pour réussir à long terme.

Ma propre formation s’est faite un peu au petit bonheur la chance, comme souvent. Bien que n’ayant jamais pris de cours à proprement parler, j’ai trouvé des sources d’inspiration un peu partout. Au début de mon adolescence, un fort joueur local – ancien champion de Grande-Bretagne vétéran –, Sam Roberts, m’invitait chez lui presque tous les dimanches et nous enchaînions les parties. Je me suis aussi inspiré du plus fort joueur de la région, John Littlewood. Chaque partie contre lui était comme une master class.

J’entends souvent les gens se plaindre de n’avoir pas eu un bon professeur, et pourtant la plupart des grands joueurs du passé ont écrit des livres. J’ai lu plusieurs fois le Manuel des échecs de Lasker et les Principes fondamentaux des échecs de Capablanca, avant de regarder toutes les parties de tous les anciens champions du monde, sans oublier les grands joueurs qui ont échoué à deux doigts du titre. Contrairement à d’autres disciplines, aux échecs, il y a beaucoup à apprendre simplement en lisant les bons livres.

L’influence de ces mentors est à peu près invisible, bien que John Littlewood et plus tard Leonid Stein aient pesé sur mon répertoire d’ouverture d’une manière qui ne s’est jamais démentie. L’un de mes emprunts les plus évidents à Littlewood est son traitement de la défense Philidor par 1.e4 e5 2.Cf3 d6 3.d4 exd4 4.Cxd4 g6, qu’il avait lui-même trouvé chez Bent Larsen avant de le retravailler.

Notre avis. Pour nous, l’un des meilleurs livres d’échecs de l’année 2015. Ses nombreux conseils issus de livre d’échecs aideront tous les joueurs de clubs à progresser. Cet ouvrage est rédigé par un spécialiste de l’enseignement des échecs, reconnu pour ses qualités pédagogiques. Son contenu pratique, notamment avec ses 50 principes qui peuvent se lire facilement un par un chaque jour. Rien ne vaut la régularité pour bien assimiler les concepts. Les 50 principes sont répartis en cinq catégories distinctes: le joueur, la préparation, l’ouverture, le milieu de partie et enfin la finale. De quoi avoir une vision globale du jeu d’échecs. A acheter et à lire d’urgence !

Pour en savoir plus : Notre chronique Livres

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