Maxime Vachier-Lagrave, un concentré de génie

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Le Point publie un article sur le n°1 des échecs français, Maxime Vachier-Lagrave et la concentration – Nos stages
pour apprendre à se concentrer

Maxime Vachier-Lagrave est à la 27ème position du classement mondial d'échecs - Photo © Olga Maltseva AFP

Comment un champion d’échecs peut-il rester concentré durant des heures ? L’interview du meilleur joueur d’échecs français, Maxime Vachier-Lagrave, actuel 27e joueur au monde !

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À 14 ans, l’âge où ses copains décrochaient leur brevet des collèges lui obtenait le titre de grand maître international d’échecs. Maxime Vachier-Lagrave en a aujourd’hui vingt-quatre et figure à la vingt-septième place du classement mondial. Mais le jeune prodige reste soumis au problème de concentration : « Je n’arrive pas à maintenir une concentration maximale pendant toute une partie », avoue-t-il. Rien d’étonnant quand on sait que celles-ci peuvent durer sept heures d’affilée… « Je suis régulièrement perdu dans mes pensées, qu’il s’agisse d’une chanson ou d’une bonne blague restée en tête. À l’école, si le sujet ne m’intéressait pas, je m’éparpillais régulièrement. »

Rassurons-nous, il est humain ! Mais alors quel est le secret du grand maître ? « Quand il ne s’agit plus d’un simple intérêt, mais d’une réelle fascination pour le sujet, résoudre des problèmes apporte un plaisir esthétique. » Plus le problème est difficile, plus la concentration s’intensifie : une affaire de challenge.

Comment se concentrer : Être « in the zone »

Il s’agit donc de parvenir à jongler avec différents degrés de concentration suivant l’évolution du jeu. « L’effort mental est nécessaire en début de partie pour essayer de deviner ce que l’adversaire a en tête et ne laisser passer aucune imprécision qui pourrait conditionner la suite. La concentration est ensuite maximale dans des positions dites critiques, où beaucoup d’options sont en jeu. Quand je passe trente minutes à réfléchir sur un coup, le moindre oubli peut tout faire basculer. »



Call me Maybe – Carly Rae Jepsen

Le triple champion de France change alors de position selon l’avancée de sa réflexion. « Je vais avoir la tête dans les mains pour voir uniquement l’échiquier et m’imprégner de la position des pièces ou au contraire détourner le regard pour calculer les coups dans ma tête. » Lors des calculs stratégiques les plus complexes, le jeune crack a un tic : d’un léger tapotement du bout du doigt, il valide mentalement chaque coup visualisé. De quoi déstabiliser son adversaire… Lui appelle ça simplement être « in the zone, au plus haut niveau de concentration ». On va souffler la technique aux enfants.

Pour en savoir plus : L’article du Point

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