Question people sur les échecs

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Sauriez-vous reconnaître ce champion du monde d’échecs à Moscou en 1980 avec sa première épouse, Irina, et son premier fils, Anatoli II ?

La question people sur les échecs © Chess & Strategy

« Je ne sais pas quel a été le jour le plus heureux de ma vie, quand j’ai été déclaré champion du monde ou quand j’ai eu mon premier fils. » dit-il

Né en 1951 à Zlatoust, dans l’oblast (division administrative de l’ex-U.R.S.S.) de Tcheliabinsk, ce joueur d’échecs russe est grand maître international d’échecs depuis 1970 et ancien champion du monde. Il a disputé onze finales de championnat du monde (une victoire par forfait en 1975 contre l’Américain Bobby Fischer et dix matchs joués de 1978 à 1998) et possède un des plus grands palmarès de l’histoire du jeu avec à son actif plus de 170 premières places seul ou ex æquo, en tournoi, en compétition par équipes ou en match, junior ou adulte. Pourriez-vous citer son patronyme ?

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Une approche nouvelle des échecs avec ses idées stratégiques

Dès son plus jeune âge, ce spécialiste de la partie espagnole avec les Blancs et avec les Noirs s’est fait le champion de lignes positionnelles telles que 4…Cd7 dans la défense Caro-Kann, 3. Cd2 contre la défense française ou bien des lignes avec le modeste coup Ff1-e2 contre la défense sicilienne. Ces ouvertures existaient déjà avant lui, mais il a démontré, grâce à son excellente technique, qu’elles pouvaient avoir du mordant. Cela n’était pas évident car une opinion communément répandue était notamment qu’en jouant 1. e4, les Blancs devaient adopter des lignes agressives pour l’emporter.

Sans être un grand découvreur de nouveautés théoriques, il a popularisé une nouvelle approche du milieu de jeu, plus patiente et moins spectaculaire. On peut ainsi lire dans le livre de poche Les échecs de Frits van Seters: « Ses matchs victorieux contre Kortchnoï (Baguio 1978 et Mérano 1981), sa défaite contre Kasparov laissent à la postérité un matériel où des idées stratégiques souvent inédites foisonnent ». Michel Roos a écrit: « Dans une série de parties brillantes, le champion du monde a montré qu’il n’est pas tellement important de pénétrer dès l’ouverture dans le camp adverse avec ses pièces. Bien plus important est de contrôler visuellement les déplacements de l’adversaire et, pendant ce temps, de s’efforcer de créer dans son propre camp un organisme échiquéen élastique, flexible, de modifier l’agencement des pièces à l’affût de futures actions et attaques. Cette nouvelle conception modifie le jugement porté sur un certain nombre d’ouvertures qui, considérées jusqu’ici comme passives, sont à présent reconnues comme favorables parce que permettant de souples préparations à des plans futurs ».

La palme d'or des échecs de Chess & Strategy

Et bien sûr, n’hésitez pas à recommander Chess & Strategy auprès de vos amis, qu’ils soient amateurs d’échecs, de musique, de cinéma ou encore de littérature.

Retrouvez toutes nos questions people du mercredi.

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