64 cases pour un génie : Bobby Fischer

Bobby Fischer against the world

Jeudi 4 août, Arte diffusait à 22h25, le dernier film en date consacré au champion américain : “Bobby Fischer against the world” retitré en français, 64 cases pour un génie, de la réalisatrice Liz Garbus. Pas de panique si vous n’étiez pas devant votre petit écran, des rediffusions sont prévues…

Les dossiers de l’écran

Le joueur d’échecs le plus doué du XXe siècle fut sans conteste l’Américain Bobby Fischer. Délaissé par sa mère, il trouve refuge dans les échecs dès ses 8 ans. Dans l’appartement miteux de Brooklyn où il analyse toutes les combinaisons possibles, il progresse à une vitesse hors du commun. Champion des Etats-Unis à 15 ans, il accède au titre international à 29 ans, en pleine guerre froide. En 1972, après avoir terrassé coup sur coup vingt autres compétiteurs soviétiques, Fischer va triompher à Reykjavík de l’adversaire venu de l’Est, la légende Boris Spassky. La lutte qui s’engage, symbole de l’affrontement des deux blocs, dépasse de beaucoup la sphère des échecs. Retour sur le «match du siècle», qui a vu l’Américain s’imposer publiquement pour l’avant-dernière fois, mais aussi souffrir de la pression médiatique et plonger dans la folie.


En 1971, face à l’excellent Dick Cavett, Bobby Fischer accepta exceptionnellement de se prêter au jeu de l’interview télévisée. Les téléspectateurs découvrirent un Bobby Fischer aussi charismatique que sympathique…

2 thoughts on “64 cases pour un génie : Bobby Fischer

  1. Je viens de voir l'oeuvre cinématographique du personnage bobby Fisher le cavalier qui a servit le jeux d'échec américain,et la gloire qu'il a apporté au milliers de citoyens américains contre les communistes,seulement une chose qui m'a fait stopper dans ce film,c'est qu'il a réclamé qu'il a été torturé l'ors de son arrestation quand il été errant,et ce que moi en personne je prend au sérieux,alors il faut éclaircir ce point?et pourquoi a t'il dit de tels déclarations. Merci.

  2. Après s'être retiré de toutes les compétitions en 1972, Fischer disputa en 1992, à Sveti Stefan et à Belgrade, pendant les guerres de Yougoslavie, un match revanche contre son adversaire de 1972, Boris Spassky, en violation de l'embargo proclamé par le département d'État américain. Menacé de poursuites par son pays, il termina sa vie en exil et multiplia les déclarations antisémites, antichrétiennes et anti-américaines après 1990. Il vécut d'abord en Hongrie (de 1993 à 1999), puis au Japon (de janvier 2000 à mars 2005) et enfin en Islande (de 2005 à 2008).

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