Littérature: la partie n’est jamais nulle d’Icchokas Meras

la partie n'est jamais nulle Aujourd’hui, Chess & Strategy vous recommande la lecture du roman la partie n’est jamais nulle, un ouvrage paru en 1963 en russe, traduit en français en 1978 aux éditions Stock et réédité depuis.

Le résumé du livre

Vilna. 1943 : “Ecoute-moi, dit Schoger, le commandant allemand du ghetto, au jeune Isaac Lipman, joueur d’échecs prodige, écoute-moi bien. Nous allons jouer ensemble, toi et moi. Si tu gagnes, les enfants ne seront pas déportés, mais je te tuerai. Si tu perds, tu vivras, mais tous les enfants de moins de dix ans partiront pour les camps. Si la partie est nulle, nous en resterons là.”

La partie va se jouer devant tout le ghetto réuni et silencieux. Elle semble interminable, étalée sur plusieurs soirées. Une partie primordiale et cruelle. Isaac veut à tout prix obtenir une partie nulle. En se demandant de plus en plus si cela servira vraiment à quelque chose.

Un roman fort et bouleversant, qui prend aux tripes. On assiste à une agonie, à un duel qui laisse sans voix et dont l’issue sera de toutes façons la mort.

Les premières pages du livre

L’auteur

la partie n'est jamais nulle

Né dans une famille juive à Kelme (Lituanie) en 1932, Icchokas Meras a personnellement connu les horreurs du ghetto de Vilna où ses parents sont morts assassinés.

Biographie complète.

Dans un style limpide et implacable doté d’une grande force poétique, Meras écrit une fable sur la façon dont l’homme essaie de préserver sa dignité. Loin de se vouloir un témoignage ou un roman réaliste sur la Shoah, La partie n’est jamais nulle s’inscrit dans la grande tradition des contes juifs d’Europe centrale.

En savoir plus sur la chronique Echecs et Littérature

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *